07 avril 2006
"Après des centaines de kilomètres..."
Après des centaines de kilomètres de pluie, il a pu enfin arrêter les essuie-glaces, cet obsédant éventail qui lui ouvrait la route au milieu du déluge.
A l'ouest, la plaine s'éclaira, dévoilant des collines menues comme des seins de Vierges.
Sur la gauche, une palette parfaite s'arrondit dans un ciel encore un peu têtu. A sa droite, dans la voiture, la femme brune sommeillait, enfantine et confiante.
La vie était ronde, lumineuse.
Tout paraît si simple, parfois, se dit-il. A quoi bon dessiner ?
Le peintre paresseux continua sa route.
08:55 Publié dans Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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